Depuis les débuts de la plateforme de streaming Twitch, les diffuseurs avaient pour habitude de passer un peu la musique qu’ils voulaient, un peu comme aux débuts de Youtube.

Mais comme souvent, avec l’émergence grand public de la plateforme, les ayant droits se sont lancé dans la réclamation du contenu musical et vidéo. Ce qu’on appelle bêtement le DMCA.

Mais le DMCA c’est quoi en fait ?

Derrière cet acronyme barbare se cache le Digitial Millenium Copyright Act qui est une loi A MÉ RI CAINE datant de 1998 (la coupe du monde de fouteubaleu et Zidane tu connais) dont le but est de fournir un moyen pour lutter contre les violations des droits d’auteurs.
Et bien qu’en 1998, Internet n’existait pas encore (c’est faux, Internet tel qu’on le connais aujourd’hui, ça remonte a 1991. Merci Tim Berners Lee), le besoi nde protéger les droits de manière numérique était lui, bel et bien présent.

Il se passe quoi sur Twitch ?

Tout ce préambule pour en arriver à 2021 : Twitch, Planète Terre, Système Solaire, Bras d’Orion, Voie Lactée, Superamas de la Vierge, Univers (Décidemment aujourd’hui je me sens d’humeur blagueuse).

Avec le Covid, un énorme changement d’habitude et une expansion de la plateforme, il était certains que les ayant droits allaient vouloir leur part du gâteau. Et donc, après des mois de claim sur les VODs et clips Twitch, un accord est enfin passé auprès de la National Music Publisher Association afin de traiter plus efficacement et plus justement tout cela.

Bref, dans l’idée ce n’est pas forcément une mauvaise chose. Il est normal que l’utilisation de musique ou de contenu vidéo sans l’accord des artistes concernés ou détenteurs de droits soit soumise à condition.

Le problème étant qu’aucune solution pour utiliser le dernier hit de chez Universal Music ou Warner ne soit possible… Mais en vrai… On s’en fiche un peu non ?

Ok on ne peut plus utiliser OKLM les morceaux des grandes major mais on est en 2022, sur internet, l’ère est à l’indépendance et un énorme vivier d’artistes talentueux ne méritent que d’être découverts et mis en valeur par d’autres créateurs de contenu.

C’est mon cas depuis des mois grâce à des streamers comme Ponce, MV, Rivenzi, etc…, etc… Et c’est par ce biais là que j’ai découvert le projet Colibri.

Enfin ! On parle du sujet de l’article.

Logo de Colibri

Oui, désolé, ce préambule était plus ou moins utile mais il mets au moins un mini contexte à toute cette histoire.

De mon côté personnel, et de par le fait que ma musique soit diffusé par le biais de Twitch, j’avais décidé de rendre toute ma discographie libre de droit et d’enlever les claims sur Youtube (même si il y a des couacs parfois) tout en la rendant disponible au plus grand nombre.

C’est comme ça que j’ai fais connaissance avec Victor et la plateforme sur laquelle il travaille en équipe du nom de Colibri. L’idée c’est de faire l’intermédiaire entre label/artistes et streamers afin de proposer, promouvoir et gérer les droits sur la musique.

Pour les labels et producteurs, c’est un nouveau moyen de toucher une nouvelle audience qui est très souvent bien plus engagé que la moyenne et qui ne vas pas hésiter à checker les réseaux de l’artiste qu’ils entendent.

Pour les streamers, c’est la garantie de pouvoir diffuser de la musique sans avoir le moindre problème de claim sur Twitch et dans de nombreux cas, de pouvoir mettre les replay sur Youtube et ne pas avoir de claim ou un whitelisting de la vidéo.

Le projet en est encore à ses débuts à l’heure actuelle mais il est déjà prometteur.

Vous pouvez retrouver le site de Colibri Music ici

Et puis n’hésites pas à streamer fort fort ma musique ici

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